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Hommage au Professeur Mamoussé Diagne.

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Pr. Mamoussé DIAGNE Dans la Grèce antique, pour honorer ses plus valeureux citoyens ou ses plus grands bienfaiteurs, la cité d’Athènes  leur autorisait un séjour dans le Prytanée, lieu mythique où brûlait alors le feu sacré qui ne s’éteignait jamais, ce qui constituait à cette époque, la plus prestigieuse récompense que cette cité pouvait décerner à un citoyen. Si le Sénégal savait apprécier la valeur de ses grands hommes pour les honorer de la même manière que les Athéniens, nul doute que le Professeur Diagne y aurait eu droit parce que nul ne l’aurait mérité mieux que lui. Le Professeur Mamoussé Diagne est pour notre pays ce que le feu sacré a été pour le Prytanée, il est le soleil qui a répandu sa lumière bienfaitrice sur l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, il est la flamme d’amour et de sagesse qui a maintenu incandescente « la philosophia perennis » dans notre pays. Si, depuis le Ve siècle BC jusqu’à nos jours, la philosophie n’est pas devenue un « champ de ruines » sous l’e

Pour ou contre le Franc CFA ?

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Le Franc CFA a été créé en 1945 et avait pour signification le « Franc des Colonies Françaises d’Afrique » avant de devenir plus tard en 1958, le « Franc de la Communauté Française d’Afrique ». Depuis sa création en 1945, le Franc CFA (Communauté Financière Africaine) suscite des débats passionnés et des opinions divergentes. Utilisé par les huit pays de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), et la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) le Franc CFA a été conçu comme un outil économique et monétaire pour favoriser la stabilité financière dans la région. Cependant, son lien controversé avec la France engendre un débat entre les partisans d’un statu quo qui fondent leur argumentation sur les avantages du Franc CFA et ses détracteurs qui voient en cette monnaie un lien de subordination économique qui entrave le développement économique des pays de la zone Franc.  Zone Franc : UEMOA en vert et CEMAC en rouge Les Avantages du Franc CFA 1.

PASTEF, un mal qui a été nécessaire !

L’avènement de l’ex- PASTEF dans le paysage politique de notre pays, a entrainé des bouleversements qui ont fini par provoquer un véritable séisme politique et social. Ousmane Sonko, malgré son projet politique diabolique, a quand même réussi à révéler tout ce qu’il y avait de hideux dans ce pays et surtout en certains de ses citoyens. La fragilité de certaines institutions, la difficulté de la police et de la gendarmerie à contenir et à se dresser contre la furie des jeunes, la médiocrité de certains intellectuels, la faillite de l’école sénégalaise, une certaine jeunesse qui devient de plus en plus dangereuse, l’état de décomposition avancée de notre société, bref c’est un diagnostic sans complaisance que Sonko, son parti et ses militant nous ont permis de faire. Ces trois dernières années, qui marquent l’apogée de l’ex-PASTEF, la haine et la violence ont atteint leur degré suprême, en manifestant tout le mal qui minait notre pays. Ce qui est absurde et effroyable avec ce parti, est

Les BRICS comme Modèle de Développement : Opportunités, Défis et Inspirations pour les Pays du Tiers-Monde

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Les économies émergentes regroupées sous l'acronyme BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont captivé l'attention mondiale grâce à leur croissance économique rapide et à leur influence grandissante sur la scène internationale. L'acronyme "BRICS" a été créé en 2001 par l'économiste Jim O'Neill dans un rapport pour Goldman Sachs. Ces pays partagent des caractéristiques communes comme une forte croissance économique, une population nombreuse, un potentiel de développement important et le fait qu'ils soient des puissances régionales. Source :  Marchés BRIC - PMLiVE La formation des BRICS a débuté en 2001, identifiant les économies émergentes à croissance rapide. Le premier sommet formel a eu lieu en 2009 à Ekaterinbourg, en Russie, marquant le début d'une coopération régulière sur les plans économique et politique.  Depuis leur première réunion en 2006, les BRICS ont gagné en importance mondiale et ont soulevé la question cruciale : p

Capitaine Traoré, un gamin à la tête d’un Etat !

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Le cancer qui ronge l’Afrique depuis des siècles, et qui la maintient dans cette pauvreté presque endémique, ne sera jamais vaincu tant que des militaires indisciplinés et farceurs comme le capitaine Traoré, vont continuer à essaimer dans les casernes de certains Etats africains. Quelle malédiction peut bien s’abattre sur le Burkina, pays d’hommes de valeurs et de refus, pour qu’un jeune garçon accède aussi facilement à la fonction suprême ? Les épidémies de coups d’Etat qui ont rythmé l’histoire politique de ce pays, depuis son indépendance jusqu’à nos jours, sont révélatrices de l’incapacité du Burkina à être un Etat. Avoir un territoire et être une nation (pour peu que le Burkina soit une nation) ne sont pas des conditions suffisantes pour bâtir un Etat. Et plus de soixante après son indépendance, ce pays continue encore d’être un agrégat d’individus dont on peut même douter de la volonté de vivre ensemble. Le discours insolent au relent populiste et démagogique du capitaine Traoré,